Impensées dans le Mouvant

Florilège dans le mouvant

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from Impensées dans le mouvant

J'ai vu le vent penser l'oiseau J'ai vu l'oiseau penser le jour J'ai vu le jour penser la terre J'ai vu la terre penser le vent J'ai vu le temps penser l'endroit J'ai vu l'endroit démoli J'ai vu le monde démoli J'ai vu la puissance démolir la pensée J'ai vu la pensée penser sa démolition J'ai vu l'amour destructurant Je me suis vu Courrir Mes jambes Mes bras Ma course embrassait Le mouvement de la promesse Des souvenirs démolis Ma course démolie Joyeuse démolie Dans le vent qui me pensait Un oiseau

 
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from Impensées dans le mouvant

Une chose n'est désirable que parce qu'elle est un choix. J'aime marcher. C'est un plaisir. Je marche quand l'envie m'en prend et alors je sais que marcher est une chose désirable. Si je suis contraint de marcher jour et nuit, alors marcher est un devoir non désirable. Ici, marcher est devenu une torture. Une chose à laquelle on ne peut échapper est une torture. Une interrogation surgit alors : La fiction est elle désirable ?

 
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from Impensées dans le mouvant

Chercher à résoudre un problème, C'est ne pas lui laisser la chance Ce n'est pas se laisser la chance à soi-même D'éprouver la possibilité et même le soupçon, La lucidité, Que, peut-être, Je suis vivant, Et que cela mériterait tout de même un petit peu d'attention. Ici, le rire est une attitude nécessaire et suffisante Qui ne connaît aucun équivalent Pour quiconque chercherait une ultime responsabilisation.

 
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from Impensées dans le mouvant

Je suis Poète. Je suis Fait pour la traque. Je suis Poète. Je trouve. Quand tu lis que je pense, Tu penses ce que je pense. C'est parce que je pense À ta place. Et cela c'est parce que je suis Poète, Et que mon ciel est ton corps et Que ton corps pense dans mon corps, Et que ma pensée dans ton corps Est comme ton ciel, Que ton ciel est mon corps, Et que la pensée du ciel est le corps inconscient de ton frère. Je suis poète Parce que quand tu me lis tu Decouvres Que tu es le frère siamois du ciel, Que ton frère siamois est un ciel englué De morceaux volants De poètes.

 
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from Cristaux de Spectres

C'est l'impatience de découvrir La grouillabaisse des écophonies La mandricule d'un rapitique gorazio Les mancolique menthropiques devalescences Corrobulées d'anchosolites fedestrielles Et de partures à ficelles. Cette impatience décobile Cette habituelle ventrification Cette mystérieuze pleine d'échaciers ce Sprint vers l'imposture aux Formes à forceps ! Cette impatience tourelle qui Eldaire ma couscousd'iff, Quel soulagement ! Enfin, Quel soulagement.

 
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from Cristaux de Spectres

Immergé dans l'invisible et Transparente Absence D'un autre temps, Et des ailleurs confondus Dans La superposition des Étrangetés familières et confortable cet Amour de l'inconnu qui en Repoussant sans cesse la conscience me Loge me Dissout me Dort me Sauve me Chez moi me Dans dans mon Ombre d'ombre et Blouie ma frontale persévérance à Me Ne Me Être À cette place Autre Chaque fois autre tout Le temps confondu je Suis brouillard aux nerfs Nerfs touchant le monde je Tiens le monde Comme un brouillard d'ombre D'ombre C'est la densité Verticale De mon endroit.

 
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from Stratotrates

Dystopie Est Destinée de la pensée.

Incapable d'être dans le présent mouvant la   Destinée désespère de Son avenir comme   Avenir confondu  dans son Histoire.

L'utopie est un pharaon phantasme délirant et   Intouchable, aussi Invisible que Concret. Elle

Plonge le présent dans sa nature spacieuse dynamique où

L'être n'échappe à la tragédie que lorsqu'il Trouve L' Insouciance.

Ne pas savoir ne peut être qu'une volonté.

 
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from Stratotrates

La pensée est un espace commun Nourrie par un lieu commun. Internet est devenu ce lieu abstrait Qui forge les pensées, Faisant abstraction Des nécessités à être et aussi Du concret.

 
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